TOULON – L’EXPOSITION DE LA BOURSE « RÉVÉLATIONS EMERIGE » VOYAGE JUSQU’À L’HÔTEL DES ARTS POUR SA 2EME ÉDITION TOULONNAISE

Créée en 2014 sous l’impulsion de Laurent Dumas, président du Groupe Emerige, la Bourse Révélations Emerige s’adresse aux artistes plasticiens de moins de 35 ans, français ou vivants en France et non représentés par une galerie professionnelle. L’exposition des Révélations Emerige voyage du 4 décembre 2021 au 12 février 2022 à l’Hôtel des Arts de Toulon, dans le cadre du partenariat du Fonds de dotation Emerige avec la villa Noailles et la Métropole de Toulon Provence Méditerranée.

Gaël Charbau s’exprime : « L’objectif est d’aider les jeunes artistes à se professionnaliser, à faire connaitre leur pratique engagée, leur énergie artistique, avec la complicité d’un galeriste partenaire, Benoit Porcher cette année pour la galerie Semiose à Paris. Mon métier de commissaire est d’échanger, d’aller vers cette actualité contemporaine et de prendre le climat  artistique. » A propos du partenariat avec la villa Noailles, il ajoute : « Depuis 8 ans de travail de reconnaissance, nous tenons ici une reconnaissance de l’institution publique : C’est un immense honneur pour nous que cette politique tournée vers la création. ».

« Le centre d’art villa Noailles et la Bourse Révélations Emerige partagent les mêmes valeurs, celles de soutenir et promouvoir chaque année une sélection de jeunes créateurs au travers de concours. » commente Jean-Pierre Blanc, directeur de la villa Noailles _Hyères et de l’Hôtel des arts _Toulon?

Laurent Dumas, président du Groupe Emerige, complète en direction des 12 finalistes : « Il nous apparaît important que vous soyez là. ».

Cette année, 12 finalistes choisis parmi 1 000 candidatures ont été présentés lors de l’exposition collective FIREPLACES conçue par le commissaire d’exposition Gaël Charbau à la galerie Semiose.

Cécile Guettier

LAURÉATE DU PRIX VILLA NOAILLES DE RÉVELATIONS EMERIGE 2021

NÉE EN 1992 À PARIS
VIT À PARIS ET TRAVAILLE À FONTENAY-SOUS-BOIS

À la découverte du travail de Cécile Guettier, notre regard est à la fois emporté par des couleurs en vibration, un fourmillement de traits, une variété de matières, et fixé par une composition claire et des tracés sensibles. La volonté de l’artiste rencontre sur la toile et le papier, au carrefour des détails, un bizarre hasard, des accidents propres au langage pictural qui vont dans le sens de ses représentations et les renforcent. C’est à croire que l’image préexistait comme un aimant dans le blanc, et que toute tâche tombant sur le support allait la remplir. Les figures présentes dans son travail n’appartiennent ni au rêve ni au cauchemar ; chimériques, leurs couleurs attrayantes nous gardent d’être effrayé·e·s par elles, et leurs actes inquiétants de vouloir les rencontrer. C’est sans doute cette ambivalence qui rend généreuse la contemplation de ces oeuvres. Une excitation silencieuse s’installe, notre imagination va d’indice en indice.
Par leur singularité plastique et narrative, les images de Cécile Guettier prennent place dans notre mémoire auprès de celles qui nous apportèrent des réponses en même temps qu’elles inventaient les questions.

Cécile Guettier bénéficiera d’une résidence sur le territoire de la métropole Toulon Provence Méditerranée et plus particulièrement à la villa Noailles, accompagnée d’une autre chez un artisan local, la Poterie Ravel, à Aubagne. Le fruit de ces deux résidences sera présenté lors d’une exposition personnelle de l’artiste dans l’ancien évêché de Toulon en décembre 2022, produite par la villa Noailles, en association avec ses partenaires locaux. Elle sera représentée à Artorama pendant le salon 2022.

Amie Barouh

MENTION SPÉCIALE DU JURY

NÉE EN 1993 À TOKYO
VIT ET TRAVAILLE AU PRÉ SAINT-GERVAIS

Les films d’Amie Barouh sont nourris de rencontres avec des personnes et des communautés vivant en marge de la société. Ce n’est pas la caméra qui est allée à la rencontre de celles-ci, mais c’est en vivant avec elles que la caméra est apparue, pour témoigner de son expérience.
C’est ainsi qu’Amie Barouh a intégré une famille de Roms vivant dans un bidonville en banlieue parisienne. Le but étant de devenir Romni (femme rom). Elle a appris leur langue internationale et leur mode de vie. Un des membres de cette famille lui a demandé de filmer une noce.
Depuis, la caméra est devenue l’expression de prédilection de l’artiste, un outil lui permettant de capturer le mariage des cultures, sans dénaturer une culture ou une autre.

Amie Barouh bénéficiera d’un mois de résidence au Southway studio à Marseille.

Ci-contre : AMIE BAROUH : JE PEUX CHANGER MAIS PAS À 100 %, 2019, FILM 42 MIN

À propos de LA BOURSE RÉVÉLATIONS EMERIGE

Élu par un jury composé de personnalités issues du monde de l’art, Hugo Capron, le lauréat de l’édition parisienne, bénéficiera d’un accompagnement  professionnel, d’un atelier pendant un an et d’une bourse globale de 15 000 euros pour réaliser sa première exposition personnelle.

Pour cette huitième édition, la galerie Semiose s’est engagée aux côtés du ou de la futur·e lauréat·e cette année. Elle succède aux galeries françaises suivantes :
• In Situ – fabienne leclerc (2014)
• Galerie Georges-Philippe
& Nathalie Vallois (2015)
• Michel Rein (2016)
• Galerie Papillon (2017)
• Galerie Jérôme Poggi (2018)
• gb agency (2019)
• Galerie Art : Concept (2020)

La Bourse a déjà permis de révéler le travail de nombreux artistes, à commencer par les lauréat·e·s
des précédentes éditions : Vivien Roubaud (In Situ – fabienne leclerc), Lucie Picandet (Galerie Georges‑Philippe & Nathalie Vallois), Edgar Sarin (Michel Rein), Linda Sanchez (Galerie Papillon), Paul Mignard (Galerie Jérôme Poggi), Paul Heintz (gb agency) et Loucia Carlier (Galerie Art : Concept), qui tou·te·s,multiplient depuis les actualités artistiques.

D’autres finalistes ont également bénéficié du tremplin offert par la Bourse en voyant leur travail remarqué et diffusé, à l’image de Charlie Aubry (pensionnaire à la Villa Médicis), Eva Medin (Prix des Amis du Palais de Tokyo), Ugo Schiavi (Le Voyage à Nantes), Kubra Khademi (Galerie Eric Mouchet) ou encore Célia Gondol (Festival d’Avignon).
D’autres, telles que Randa Maroufi, Victoire Thiérrée, Alice Guittard et Zohreh Zavareh ont été invitées en résidence, à Istanbul (The Pill), à Belgrade (Hestia international) ou à Hyères (villa Noailles).
Dans le cadre de la charte « 1 immeuble, 1 oeuvre » signée avec le ministère de la Culture en 2016, Emerige a fait appel à des artistes des Révélations Emerige pour la commande d’oeuvres in situ dans les halls ou les coeurs d’îlots de ses immeubles. Ainsi, Louis-Cyprien Rials, Ugo Schiavi, Keita Mori, Paul Mignard et Alexis Hayère ont fait l’objet de commandes et leurs oeuvres ont été installées de manière pérenne à Saint-Denis, au Pecq, à Massy, à Rueil Malmaison et à Bezons.