MARSEILLE - AUX GRANDES TABLES DE LA FRICHE, « MARSEILLE CUISINE LE MONDE »

Les Grandes Carrioles de la Friche se déploient sur la Place des Quais, au cœur de… la Friche Belle de Mai.

C’est journée de dégustations autour des propositions culinaires de 6 chef(fe)s marseillais(e)s invité(e)s. L’autrice Vérane Frédiani leur rend hommage dans le livre “Marseille cuisine le Monde” – Éditions de la Martinière.

On a rencontré en cuisine, les chef(fe)s, Sonia Illy et Raphaël Mendy de chez PASTELS WORLD, Christophe Caïola de chez KO ISHI, Hugues Mbenda de chez LIBALA / MONTGRAND, Guillaume Ferroni qui propose des cocktails avec les alcools FERRONI, les desserts OH FAON et les bouillidices corses de Vérane Frédiani.

Deux autres dîners thématiques inspirés du livre, un France-Portugal autour de la morue et un Kous’kous, seront créés par les Grandes Tables, cet été le 5 juillet et le 30 août.

Rencontre avec Vérane Frédiani

En 75 recettes et 60 portraits « MARSEILLE CUISINE LE MONDE » est un grand album de famille qui raconte l’histoire de Marseille à travers plusieurs parties du monde. Vérane Frédiani a interrogé et photographié tous les « acteurs » de l’ouvrage.

Entretien avec Vérane Frédian, autrice du livre « Marseille cuisine le monde »

« Ce livre exprime un intérêt pour ce rassemblement marseillais, tout ce mélange de cultures on le garde et on est tous marseillais car tout le monde s’approprie la ville avec son système D, tellement chaotique mais où tout est possible, même quand les moyens viennent à faire défaut, ou avec ces batailles d’influences qui ralentissent mais l’humain lui est une bonne volonté hors des réseaux.
Nos chef(fe)s marseillais aujourd’hui n’ont pas de réseaux.

Je travaille à la version anglaise du livre. De plus en plus le tourisme gastronomique se propose. Marseille est en train d’écrire le futur de la cuisine française en un souffle nouveau et créatif. Ce lien entre communautés, c’est une histoire marseillaise. J’ai voulu un livre qui nous rend fiers.

Née à Marseille, j’ai pu y penser parce que justement, je n’y habite pas, j’ai comparé Marseille et Londres, ma résidence actuelle.
Ce hub de toutes les cuisines du monde c’est là, c’est donc marseillais ! Telle une éducation du client.

Qu’est-ce qu’une bonne nourriture ? Elle doit être accessible financièrement, connectée au monde qui nous entoure, ça fait sens de manger frais, manger sain. Un travail de création de liens interculturels, intergénérationnels, un mélange d’offres, qui rendent les quartiers plus accessibles à tout le monde, aux touristes et mêmes aux marseillais, eux mêmes redécouvrent « Noailles » ! Redécouvrir Marseille par la cuisine c’est une autre manière de connaître la ville.
La cuisine permet de parler de tous les problèmes de société, avec le sourire mais parler de choses graves, aussi ! »