Conclusion de l’assemblée générale de la Chambre de Commerce et d’Industrie de la Région Provence Alpes Côte-d’Azur

Messieurs Bernard Kleynhoff, Roland Gomez et Jean-Luc Monteil

À l’invitation de Roland Gomez, président de la CCI de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, Bernard Kleynhoff, président de la commission Économie, Industrie, Innovation, Nouvelles technologies et Numérique de la Région SUD Provence-Alpes-Côte d’Azur et Jean-Luc Monteil, président du MEDEF Provence-Alpes-Côte d’Azur et de la commission Adhérents du MEDEF, ont posé les bases du « comment consolider un trio gagnant, aujourd’hui et demain, au service des entrepreneurs de nos territoires ? ».

L’objectif : Proposer des solutions, dont celle de privilégier la mutualisation des forces du trio Région Sud, MEDEF Provence-Alpes-Côte d’Azur et réseau des CCI de Provence-Alpes-Côte d’Azur.

En fil rouge, le point à date sur la loi PACTE, présenté plus tôt, plane sur l’assistance : mesures adoptées, missions des CCI, affectation de la taxe, impact sur les entreprises, sur les territoires…

« Qui mieux qu’un chef d’entreprise pour parler à un autre chef d’entreprise ? »

L’ancien président de la CCI Nice Côte d’Azur, Bernard Kleynhoff rappelle que la Région, partenaire de 1er rang des 450 000 entreprises de la région SUD avec le Fonds d’Investissement pour les Entreprises, a une convention avec la CCI régionale, comme va l’imposer la loi Pacte pour rationaliser les politiques économiques locales, il débute donc , à la CCIR, la 1ère étape du  « Roadshow » de présentation de la stratégie de développement économique de la Région Sud : des aides sur mesure quel que soit le stade de l’entreprise et sa taille,  de sa création au développement de son activité, du soutien à l’innovation en passant par les entreprises en difficultés passagères jusqu’à la reprise et la transmission. « Mettre en œuvre tous ces outils pour gagner la bataille de l’emploi, encore faut-il que tout le monde le sache, qui mieux qu’un chef d’entreprise pour parler à un autre chef d’entreprise ? ».

Il poursuit : « garder le lien entre les CCI et leur territoire ; la proximité est dans le réseau consulaire ». Il affirme : « nous n’avons pas les moyens de financer les mêmes services plusieurs fois. Il nous appartient à nous, chefs d’entreprises, d’être innovants pour proposer des solutions efficaces ; « la Révolution économique, on ne pourra la décliner individuellement…mais rassemblés ». Des pistes de mutualisation pourraient être trouvées sur l’export et les services aux entreprises. Bernard Kleynhoff conclut avec sérieux ses propos : « On démarre à fond, et on accélère tout le temps ! ».

Les élus bénévoles et les salariés des Chambres sont un atout considérable pour les territoires

Jacques Bianchi, président CCI du Var, aux côtés de son vice-président, Michel Gély et d’Hélène Rigal, conseillère régionale

Au moment où les chambres consulaires voient leurs dotations s’amoindrir, le MEDEF invite les réseaux  consulaires à se réformer : « Le modèle n’est pas parfait, il doit se renouveler…, pour la nouvelle génération : « On doit dire et jouer collectif et complémentaire : c’est une nécessité ». Jean-Luc Monteil s’exprime encore, ainsi :

« Les entreprises ne peuvent pas adhérer à la réforme des CCI proposée par le gouvernement. C’est une gabegie économique qui exclurait les entrepreneurs et qui signifierait l’abandon des territoires non métropolitains.»,…

Si dans les zones rurales on enlève les CCI, on retire un acteur local important

Pour l’élu du MEDEF, la conséquence de cette réforme serait « la rupture dans les bassins de vie des territoires. Si dans les zones rurales on enlève les CCI, on retire un acteur local important. »….

« Notre pays se priverait d’un atout considérable de ne plus avoir des entrepreneurs qui s’engagent bénévolement dans des opérations locales de pilotages de l’économie. Je ne crois pas que cela puisse être remplacé par des fonctionnaires étatiques or la sphère du « tout public » se substitue aux réseaux consulaires ; en affaiblissant le rôle des CCI, la France se priverait d’un atout considérable et d’un important réseau d’entrepreneurs engagés et bénévoles ».

La culture de la complémentarité : on ne fait pas tout, tout seul

Par ailleurs, le membre du Conseil exécutif et du bureau du Medef complète sur la nécessité « d’être complémentaires sur les territoires entre le mouvement patronal, ses syndicats, ses Unions patronales départementales et les CCI Territoriales, son gouvernement, c’est-à-dire la nécessité d’affiner les relations politiques existantes, entre la Confédération des Petites et Moyennes Entreprises – CPME -, le MEDEF et les CCI ».

Pour Jean-Luc Monteil des pistes existent pour améliorer les mutualisations, notamment sur l’export avec les moyens du Medef International. « Il faut arrêter de multiplier les actions où on se marche dessus. Nous devons identifier les offres de service du réseau consulaire et des organisations patronales pour être en complémentarité, nous devons éviter d’intervenir sur le même sujet en considérant de manière isolée ».

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