Doté d’une réanimation et conformément à l’organisation territoriale posée par l’ARS PACA, l’Hôpital Privé de Provence (HPP) est organisé pour prendre en charge des patients atteints du Covid.

 Des circuits et des services d’hospitalisation sont dédiés à ces patients.

L’établissement dispose ainsi de trois unités isolées et hautement encadrées, qui pourraient être amenées à monter en charge :

  • Une unité de 6 lits aux urgences pour les patients suspects en attente de résultats,
  • Une unité de 25 lits de médecine Covid pour les patients qui ont besoin d’une   surveillance médicale,
  • Une unité de 15 lits en réanimation Covid pour les patients sous respirateur.

S’ajoutent également, pour les patients non Covid, une unité de 6 lits de réanimation et une unité de 6 lits de soins continus.

Une zone de dépistage « drive »

Par ailleurs, le laboratoire d’analyses médicales d’HPP a mis en place un dispositif extérieur, sous forme de « drive » (sous une tente), pour effectuer les prélèvements nécessaires au dépistage du Covid-19 sur présentation obligatoire d’une ordonnance (médecin généraliste). Il est ouvert entre 12h et 14h et entre 17h et 18h30. Les rendez-vous sont à prendre en ligne (avec nom, prénom, date de naissance, adresse, copie carte vitale et copie mutuelle + ordonnance) à l’adresse : laboratoire@provence.synlab.fr. Résultats disponibles en 24h.

Des équipes organisées et mobilisées, avec en renfort deux médecins anesthésistes qui ont une expérience de la médecine d’urgence de guerre

Depuis le 14 mars et l’activation du Plan Blanc par l’ARS PACA, les équipes d’HPP sont en ordre de bataille. Une gestion collégiale assez inédite a été mise en place avec une cellule de crise
restreinte de 12 personnes (direction, encadrement paramédical, médecins réanimateurs,
urgentistes, pneumologue, gériatres, ainsi que deux médecins anesthésistes qui ont une expérience de la médecine d’urgence de guerre venus apporter leur appui méthodologique et organisationnel). Elle se réunit tous les matins 7j/7 et une cellule de crise élargie met en œuvre les décisions prises.

«Nous avons fait un état des lieux du matériel et des ressources humaines. Grâce aux dons dont nous avons bénéficié, nous sommes équipés en masques et nous pouvons compter sur nos équipes comme sur des renforts qui ont répondu à l’appel que nous avons lancé. La solidarité et la mobilisation des équipes sont vraiment incroyables. Nous avons aussi revu tous nos parcours patients », note le Docteur Jean Lacoste, PDG de l’établissement.

Une réorganisation de l’activité, des circuits spécifiques

Les patients qui se présentent aux urgences sont filtrés, avec un accès pour les personnes qui présentent des risques infectieux, et un autre pour les patients admis en traumatologie.
Depuis le 16 mars, toutes les interventions non urgentes et sans préjudice à la perte de
chance pour les patients sont déprogrammées. Seules sont maintenues les activités médicales et chirurgicales en cancérologie, les chimiothérapies, la médecine gériatrique et les interventions urgentes.

Toutes les visites sont interdites, seuls les parents accompagnant un enfant hospitalisé sont autorisés à l’intérieur de l’établissement.

Les accompagnants peuvent déposer les patients à l’entrée, ils sont accueillis et orientés par une équipe située à la porte principale qui les oriente dans leur parcours. “L’aspect humain est plus que jamais essentiel“.

Quant aux plus fragiles (gériatrie, oncologie et chimiothérapie), un circuit dédié leur est réservé. “Nous voulons d’ailleurs rappeler aux patients qui souffrent de maladies chroniques qu’ils doivent rester vigilants sur la poursuite de leurs traitements et que les médecins de l’établissement peuvent leur proposer des téléconsultations“, ajoute Sophie Laussel, Directrice Générale.

La téléconsultation, « pour garder le lien »

Qu’ils soient chirurgiens urologues, digestifs, vasculaires ou orthopédistes, plusieurs spécialistes intervenant au sein d’HPP proposent, depuis le début du confinement, des téléconsultations à distance grâce à la plateforme Doctolib. « Cela permet surtout de garder un lien avec les patients, en post-opératoire par exemple. On a accès aux examens et résultats que les patients nous ont envoyés, on peut voir les cicatrices, échanger, transmettre des ordonnances. C’est aussi très utile pour des cas semi-urgents qui ont besoin d’un avis rapide« , explique le Docteur David Barriol, chirurgien urologue.

Même si le nombre de téléconsultations est encore inférieur au nombre de consultations réalisées habituellement par jour, ce nouveau procédé est jugé particulièrement intéressant en ces temps de confinement, avec un public de patients très large, y compris des séniors férus de nouvelles technologies. « Peut-être qu’à l’avenir, je garderai au moins une demi-journée de téléconsultation, ne serait-ce que pour les patients éloignés« , réfléchit le Docteur David Barriol.

AUTEUR : Informations_Presse (echosud.fr)